Punakaiki

J'ai pris du retard, problème de connexion !

Nous sommes le 07/03....Après l'étape Fox glacier, la Team de Monsieur Tot a repris la route le long de la West Coast, le temps est capricieux...
Au hasard des "villages", nous sommes tombés sur des lieux insolites... des curiosités.

Un Sandfly géant est accroché sur la façade d'un resto, il nous nargue !
Je ne vous ai pas encore parlé des F...... sandflies ? Ces petits moustiques qui ressemblent à des moucherons et qui se jettent sur la chair fraîche dès qu'ils peuvent. On y avait échappé à Milford Sound, mais ils nous ont eu par surprise lors d'un arrêt minute (pour une photo), ils se sont incrusté dans la voiture...Après une chasse sans pitié, il y a eu tout de même du "bouffage" de pieds (merci les tongs!) et une semaine plus tard, ça gratte encore !

Encore une autre chose que je n'ai pas encore évoquée : il y a des affiches partout, dénonçant "le 1080 poison", il s'agit d'un pesticide utilisé pour exterminer les opossums (nuisible pour l'écosystème).

Bien que l'utilisation de 1080 en Nouvelle-Zélande ait été jugée «efficace et sûre» par le Commissaire parlementaire pour l'environnement dans une réévaluation de 2011 et est largement considérée comme l'outil le plus efficace actuellement disponible pour contrôler les opossums sur de vastes zones, il reste une question litigieuse, avec la majorité du débat se produisant entre les écologistes et les éleveurs d'un côté et les chasseurs et les défenseurs des droits des animaux de l'autre. Des préoccupations sont également soulevées au sujet de la sécurité de l'approvisionnement en eau potable dans les zones où 1080 est appliqué.

Malgré "un temps breton" (clin d'œil à ma cousine, elle se reconnaitra) nous faisons tout de même un arrêt à Hokitika.

Lieu historique qui permet d'apprécier l'histoire fascinante de la côte ouest.

On y évoquera les naufrages des bateaux, l'extraction minière et les chasseurs pounamu (Jade de Nouvelle zeélande).

Hokitika a été créé en 1860, après la découverte de l'or sur la côte ouest. Ce fut un port important mais de nombreux bateaux ont échoué sur le tristement célèbre « Hokitika Bar », un banc de sable qui se déplace à chaque marée. On y admire d'anciens bâtiments charmants sur le chemin historique de la ville. Il y a également des musées présentant des bijoux pounamu et des œuvres d'art.

Le fleuve Arahura, qui se jette dans la mer au nord d'Hokitika, est une source traditionnelle de pounamu (pierres précieuses). Les bijoutiers, brûleurs à bois et potiers vous proposent d'autres possibilités de souvenirs. L'événement emblématique d'Hokitika est le festival de Wildfoods, qui se déroule à la fin de l'été.

Une bouffe sur le pouce et une petite balade en Kway sur la plage plus tard et on met les voiles vers Punakaiki où nous passerons la nuit.

Le ciel se dégage enfin, nous prenons possession de notre chambre avec terrasse dans la Te Hui House, comme à Fox glacier, il s'agit d'une auberge de jeunesse, mais celle-ci à un air de maison de vacances et elle est située à deux pas de la mer Tasman.

Monsieur Tot est très emballé pour aller voir les surfers qui s'amusent dans de jolies vagues, mais avant ça, il faut aller découvrir les fameux "Pancake Rocks".

30 millions d'années ! C'est le temps qu'il aura fallu pour donner naissance à ces falaises.

Un chiffre qui donne le vertige. Peu à peu, les dépôts de sédiments et la décomposition des créatures marines se sont solidifiés pour former de la roche.

Aujourd'hui encore, l'explication scientifique du phénomène reste incomplète.

Les différentes couches qui se sont accumulées auraient dû rester cachées sous la surface. Mais des tremblements de terre ont soulevé l'écorce terrestre. Si vous observez attentivement la roche, vous réaliserez que sa couleur varie progressivement.

On pourrait oser le parallèle avec un tronc d'arbre, dont les rainures témoignent du temps passé.

Chaque empilement raconte une partie de l'histoire de la Terre.

Les couches de calcaire remontent le temps pour atteindre l'âge reculé de l'oligocène.

Une période qui coïncide avec la deuxième extinction de masse depuis la disparition des dinosaures.