Escapade en Normandie - Etapes finales

Jour 4 - Les plages du débarquement

Direction les fameuses plages chargées d'histoire...

Le long de la côté fleurie, petite halte à CABOURG, station balnéaire populaire réputée pour le sable fin de ses 4 km de plage et l'atmosphère Belle-Epoque rendue célèbre par un certain Marcel Proust. 
Les villas de la haute-bourgeoisie et de l'aristocratie parisienne du début de XXe siècle nourrissent le charme de la petite ville qui s'organise autour du Casino et de l'incontournable Grand Hôtel avec ses baies vitrées que Proust décrit à merveille dans A la recherche du temps perdu.





 


OUISTREHAM

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupée par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham.





ARROMANCHES

C'est sur la plage d'Arromanches que, lors de la bataille de Normandie, immédiatement après le jour J, 6 juin 1944, les Alliés établirent le port Mulberry, un port artificiel provisoire afin de permettre le débarquement de matériel lourd, sans attendre la conquête de ports en eaux profondes, tels que ceux du Havre ou de Cherbourg. Bien que situé au centre de la zone de débarquement Gold Beach, Arromanches fut épargnée par le gros des combats le Jour J. Afin de permettre l'installation d'un port et son bon fonctionnement le plus rapidement possible, il ne fallait pas dégrader la plage et préserver les voies de communications aux alentours. Le port fut donc mis en service le 14 juin.
Ce lieu fut en effet choisi pendant les préparatifs du Jour J afin d’y établir les structures portuaires préfabriquées indispensables au déchargement des quantités de ravitaillement nécessaires aux troupes d'invasion lors du débarquement du 6 juin 1944.
Les Britanniques construisirent d'énormes caissons flottants en béton armé, appelés « Phoenix » qui après avoir été remorqués à travers la Manche devaient être assemblés côte à côte en les coulant grâce à l'ouverture de vannes afin de créer des quais et jetées formant une digue et délimitant le port artificiel, comprenant des pontons flottants qui suivaient les marées et étaient reliés à la terre par de véritables chaussées flottantes. Un de ces ports fut assemblé à Arromanches et, aujourd'hui encore, quelques caissons « Phoenix » sont visibles au large et témoignent de leur solidité.













Jour 5 - ETRETAT

Pour ce dernier jour, le soleil a fait honneur à la Normandie ; la ville que l'on ne présente plus en était plus que sublimée !
Si le temps où les femmes venaient laver le linge sur la plage est bel et bien révolu, Étretat est toujours un site fort, où l'homme est en prise directe avec la nature. La renversante verticalité des falaises de la Côte d'Albâtre contraste sans fausses notes avec la douceur ronde de la grève.
On peut découvrir les falaises par les sentiers qui surplombent la Manche et ainsi admirer la beauté sauvage de ce paysage unique.




LES JARDINS D'ETRETAT


C'est en 1903 que fut planté le tout premier arbre de ce jardin, créé par la célèbre comédienne Madame Thébault. L’inspiration lui vint du peintre impressionniste Claude Monet, lui-même jardinier passionné. C’est à lui que l’on doit le caractère originel du jardin, fidèlement préservé jusqu’à nos jours. Une villa fut édifiée dans ce splendide jardin s’étendant sur les falaises de la Côte d’Albâtre, sur une des merveilles de la Normandie.






 


   

Le créateur des Jardins d'Étretat est Alexander Grivko, paysagiste russe, directeur artistique de l'entreprise internationale consacrée à l’art du paysage, Il Nature (Russie/France/Grande-Bretagne). En 2016, en partenariat avec un collectionneur d'art contemporain, ils ont fondé Les Jardins d'Étretat, le premier jardin d’un futur réseau international de jardins d'art ouverts au public.






Samuel Salcedo - Des Gouttes de Pluie, 2016 (mélange de résine de polyester et de poudre d’aluminium)






LES FALAISES

Courtine, Manneporte, falaises d'Aval et d'Amont, le roc Vaudieu ou encore l'Aiguille de Belval, voici les noms mystérieux que portent ces sculptures taillées par les flots dans la craie et le silex du plateau du Pays de Caux. Certains y verront la tête d'un éléphant trempant sa trompe dans les vagues, d'autres, comme Maupassant prétendront qu'un navire, toutes voiles dehors, pourrait franchir l'arcade de la Manneporte...














 
La mouette de compagnie est très courante à Étretat !!!







Voilà, j'espère que ce petit tour en Normandie vous aura plu et vous donnera des idées pour une prochaine escapade !



À byitôt, comme on dit par ici...



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