¿hola, qué tal?

Petit récap. en images du sympathique week-end de l'Ascension dans la capitale espagnole ! Beaucoup de kilomètres à pied, de la chaleur, de la sangria, de la paella et de la richesse culturelle...
Un bon cocktail pour une destination à 2h d'avion !


Notre petit hôtel perché dans une rue animée du quartier de Chueca.


Les inévitables sangria et paella...les tapas sont aussi incontournables et on en trouve en autre, dans des immenses marchés couverts qui grouillent de locaux et touristes à la recherche de nouvelles saveurs...



La Gran Via, une des artères principales de Madrid offre un beau spectacle nocturne.




La Gran Via est probablement l’avenue la plus célèbre de Madrid ! Longue de 1,3 km, le projet date de la fin du 19e siècle. Il s’agissait avant tout de décongestionner le centre, à l’image des travaux d’Haussmann à Paris. Les travaux ne débutèrent réellement qu’en 1910 et l’avenue ne fut entièrement terminée qu’après la guerre civile espagnole.
Également surnommée le « Broadway espagnol » car elle comporte une grande concentration de  théâtres et cinémas, c'est l’avenue la plus commerçante de la capitale. 
La Gran Via est très animée, on en parle comme de « l’avenue qui ne dort jamais ».


On trouve de beaux espaces "verts" à Madrid.
Le Jardin botanique royal de Madrid est un centre de recherche du Conseil supérieur de recherches scientifiques. Fondé par ordonnance royale le 17 octobre 1755 à Madrid par le roi Ferdinand VI, à Migas Calientes, il fut ensuite sur ordre du roi Charles III à son emplacement actuel, sur la promenade du Prado, près du Muséum d'histoire naturelle (aujourd'hui Musée du Prado). Ce jardin héberge, sur trois terrasses étagées, des plantes d'Europe, mais également d'Amérique et du Pacifique.





Le parc du Retiro créé entre 1630 et 1640, s'étend sur 118 hectares, il abrite un grand bassin rectangulaire devant lequel est érigé le monument à Alphonse XII d'Espagne au centre duquel s'élève une monumentale statue équestre en bronze réalisée en 1904 par Mariano Benlliure, une roseraie, 12 statues dans la Galerie du Parc et deux Palais, dont le palais de Cristal (mon coup de coeur !). 
Ce vestige de l'exposition coloniale de 1887 servit de serre pour le pavillon des Philippines avant de devenir un lieu d'exposition, notamment d'art moderne.




Après le bol d'air pur loin de l'agitation et de la circulation, un peu de culture avec le Caixa Forum.
Ce concept de centre socio-culturel est instantanément devenu un phare de la capitale ibérique dès son inauguration en février 2008. Il a vocation d’être un lieu citoyen, d’expositions artistiques, de représentations musicales, de rencontres publiques et d’épanouissement des cultures…

L’ambition de ses auteurs était d’en faire un véritable « aimant urbain », conçu non seulement pour attirer les amateurs d’art mais aussi la population madrilène et les nombreux visiteurs cosmopolites de ce quartier de Madrid proche des musées Prado, Thyssen-Bornemisza, Renia Sofia et de la gare d’Atocha construite par Raphael Moneo…
Offrant une surface de 11.000 m2, cette nouvelle adresse des arts est localisée en lieu et place d’une ancienne centrale électrique et d’une station-service à la présence anachronique. Si les murs de briques classés de la Centrale imposait une reconversion les préservant, en revanche la démolition du garage a été une aubaine puisqu’elle a permis de dégager, dans ce quartier très dense, l’espace d’une petite piazza, instaurant une respiration entre le Paseo del Prado et l’édifice reconverti.


Avant de rejoindre le musée Reina Sofia, qui ouvre gratuitement ses portes à partir de 19h, petit tour dans le quartier de Las Letras.
Ce quartier fut le lieu de résidence et de travail de certains des plus grands écrivains d'Espagne.
Cette partie de la ville associe aujourd'hui littérature, vie bohème, boutiques et gastronomie.
Dans ce véritable dédale de petites rues piétonnes ou à accès motorisé restreint, il est aisé d'y retrouver les anciennes maisons où vivaient et travaillaient les plus grands noms de la littérature du Siècle d'or espagnol comme Lope de Vega, Quevedo, Góngora ou Cervantès.
Des rues reproduisent même, sur leurs pavés, des inscriptions et des extraits de l'œuvre de certains d'entre eux.


Le Musée National Centre d’Art Reina Sofía rassemble des œuvres de Dalí, Miró et Juan Gris, qui accompagnent le grand Guernica de Picasso. Le service d'ordre est très vigilant en ce qui concerne l’œuvre de Picasso...impossible de prendre une photo ! Ce n'est pas le cas dans l'une des ailes de l'immense bâtiment qui est dédié à une période plus contemporaine.
   
Le bâtiment occupe la place de l'ancien hôpital général de Madrid, qui est l'œuvre de l'architecte  Francisco Sabatini, agrandi en 2005 par Jean Nouvel avec un auditorium, une bibliothèque et de nouvelles salles d'expositions, le tout agencé sous une grande marquise rouge en aluminium et en zinc adossée à l'ancien bâtiment.






Autre curiosité, autre époque : Le temple de Debod.
Il s’agit d’un temple égyptien du IIe siècle av. J.-C installé au Parc del Cuartel de la Montaña, à proximité de la Plaza de España. Le temple fut donné à l’Espagne par le gouvernement égyptien pour éviter qu’il soit inondé après la construction du grand barrage d’Assouan.

Ermita Virgen del Puerto

Cathedrale de Almudena

Située dans le Madrid des Habsbourg, la cathédrale de Madrid a une histoire courte, mais mouvementée. Les premiers plans de l’église furent tracés en 1879 par Francisco de Cubas afin d’accueillir le panthéon de la défunte reine Mercedes d’Orléans. La première pierre a été posée en 1883, mais quand le pape Léon XIII a émis en 1885 la bulle instituant l’évêché de Madrid-Alcalá, le projet d’église s’est transformé en cathédrale.
La crypte a été inaugurée en 1911, mais les travaux ont été suspendus pendant la Guerre civile et ont repris avec peu de ressources en 1939. À partir de cet instant, les critères esthétiques changent et l’on considère qu’une cathédrale gothique ne convient plus, car elle tranche trop avec son environnement. En 1944, la Direction générale des Beaux-Arts convoque un concours national pour apporter une nouvelle solution architecturale, remporté par Fernando Chueca Goitia et Carlos Sidro. En 1950, les travaux reprennent, le cloître est achevé en 1955 et la façade principale en 1960. La cathédrale a été considérée comme terminée en 1993. Elle a été consacrée par le pape Jean Paul II lors de son quatrième voyage en Espagne, le 15 juin 1993.


La chaleur et les kilomètres parcourus ont eu raison de nous. Alors après une bonne paella, nous avons terminé notre "city tour" par la Plaza Mayor, située dans l'arrondissement du Centre et dans le quartier de Sol, à proximité de la Puerta del Sol, la place se présente sous la forme d'un rectangle de 129 mètres sur 94. Entièrement piétonne, elle est accessible par neuf entrées dont plusieurs la relient à la calle Mayor, au nord.





A très vite pour d'autres escapades !





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