Allez, on rembobine ! #4

Une petite virée au Musée...

8. Centre Pompidou Metz



Leviathan-main-toth

 L’artiste brésilien Ernesto Neto cherche à travers ses œuvres immersives à rendre le spectateur plus attentif à son environnement, tant physique que social.
Depuis quelques années, l’artiste collabore avec une communauté d’Indiens vivant dans la forêt amazonienne, les Huni Kuin, partageant leurs cérémonies, leur mode de vie et la sagesse de leur relation à la nature qu’il transpose dans ses œuvres.
Immense créature organique en résille de lycra, Leviathan-main-toth transforme le Forum du Centre Pompidou-Metz en un jardin blanc aux formes souples. Le spectateur y déambule, tous ses sens en éveil, invité par l’artiste à ralentir, à trouver un autre rythme, pour prêter une attention plus fine à ce qui l’entoure. Par un jeu de poids et de contrepoids, de tension et d’élasticité, Ernesto Neto parvient à stabiliser ce jardin suspendu aux allures d’être vivant, traduisant les échanges et les ajustements perpétuels qui régissent l’équilibre naturel.


Fernand Léger. Le Beau est partout (visible encore jusqu'au 30/10/2017)

Dans le cadre de l’anniversaire des 40 ans du Centre Pompidou, le Centre Pompidou-Metz propose une exposition exceptionnelle rendant hommage à la personnalité pluridisciplinaire de Fernand Léger, peintre de la ville et de la vie moderne qui célébra les profondes mutations de son époque.
La rétrospective Fernand Léger. Le Beau est partout dresse le portrait d’un artiste curieux, fasciné par son temps et ouvert aux autres disciplines. Réunissant une centaine d’œuvres majeures, cette manifestation explore les liens qu’entretient tout au long de sa carrière sa peinture avec la poésie, le cinéma, mais aussi l’architecture, le cirque et le spectacle vivant, à travers ses multiples collaborations artistiques.
Grâce aux prêts exceptionnels du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et d’autres grandes institutions, ce parcours thématique met en lumière sa recherche inlassable pour réinventer la peinture en la faisant sortir du cadre. Il souligne également le caractère toujours actuel de sa peinture, cherchant à concilier l’exigence d’un nouveau langage plastique à une dimension véritablement populaire. L’exposition révèle les différentes facettes de son travail et montre l’homme qu’il fut : le théoricien de la peinture, l’infatigable enseignant dans l’atelier duquel se formeront de nombreux artistes, le voyageur doué d’un sens aigu de l’observation, l’artiste engagé en faveur du progrès social et de la démocratisation culturelle.
La figure et l’œuvre de Fernand Léger trouvent une résonance toute particulière dans le patrimoine ouvrier lorrain, et l’exposition se déploie aussi à l’échelle du territoire, à la Cité radieuse construite à Briey par Le Corbusier, ami et collaborateur de Léger.






Jardin infini. De Giverny à l’Amazonie

Loin d'être un espace clos et limité, l'exposition explore le jardin comme un territoire infini. Il représente un lieu d’hybridation, d’expérimentation et d’étrangeté aux yeux de nombreux artistes. Perpétuelle source d’inspiration, ce Jardin infini rassemble environ 300 œuvres de la fin du 19ème à nos jours.
L’exposition, à vocation pluridisciplinaire et sensorielle, présente un grand nombre d’installations contemporaines, dont le monumental Léviathan-main-toth d’Ernesto Neto (2005). D’autres artistes de renom, tels que, Dominique Gonzalez-Foerster, Laurent Grasso, Rebecca Horn ou Yayoi Kusama, expérimentent et fantasment la nature de ce Jardin Infini.
D’après une scénographie de l’artiste catalan Daniel Steegmann Mangrané, les deux galeries du Centre Pompidou-Metz incarnent un vaste espace naturel : du monde tellurique à la lumière. Le parcours libre et ouvert sur la ville de Metz, avec l’aménagement de trois jardins d’artistes hors les murs, invite le public à cheminer à travers cette exposition comme dans un paysage inconnu.










9 . L'Ouvrage - Argancy

Il vous reste encore un week-end pour découvrir ce collectif de street art qui investi, depuis quelques semaines, Argancy.  Le petit village mosellan accueille les meilleurs graffeurs de France. Ils sont venus de Paris, Reims, Strasbourg, Nîmes, Toulouse. Certains ont été logés dans le presbytère du village, le curé leur ayant offert les chambres traditionnellement occupées par des scouts. 
Un décor surprenant pour ces artistes qui s'y sont sentis à leur aise.
Cette maison de village va être entièrement réhabilitée pour accueillir des bureaux et des appartements mais avant, elle s'offre une parenthèse d'art éphémère ...
Qui aurait cru que ce village de 1300 habitants allait devenir la capitale du street art durant cet été ? Après avoir vu peindre les 1500 m2 de sa surface, la maison ouvre ses portes au public pour des visites programmées du 19 août au 17 septembre. Tous les week-ends, des groupes de 20 personnes font connaissance avec cet endroit pas comme les autres. Des animations ajouteront encore une dose d'art. Il faudrait être fou pour passer à côté de cette affaire. 




















A suivre ...

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